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Colombes

Concours, Colombes [92]

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Notre projet, en bordure des terrains de sport du stade Charles Peguy, à proximité de l’ile Marante et son parc Pierre Lagravère doit jouer son rôle dans la constitution de continuités vertes et écologiques initiées par l’engagement de la ville de Colombes en faveur de la nature et de la préservation de la biodiversité. Situé à la croisée de morphologies très contrastées constituées de zones d’activités, d’un groupe scolaire, d’équipements sportifs extérieurs, de l’hôpital Louis Mourier, d’un quartier pavillonnaire, le secteur est en pleine évolution avec la construction de bâtiments résidentiels collectifs au niveau du prolongement prochain du tramway T1. Notre projet se veut une synthèse de ces éléments écologiques et urbains constitutifs de la ville de Colombes et du quartier environnant.

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Le long de la rue des Renouillers, le projet continue l’alignement initié depuis l’angle de la rue Charles Peguy. Le retrait depuis l’espace public crée une mise à distance qui préserve l’intimité des logements à rez-de-chaussée et participe à la végétalisation de l’espace public.
Une grande cour arborée et végétalisée orientée au sud rythme la façade. Ses faces internes ne sont pas parallèles et s’ouvrent au sud pour permettre des apports solaires maximisés. Cette cour accueille un jardin dont la majeure partie est en pleine terre. Elle fait pénétrer la végétation dans le projet.
Les façades en lien avec l’espace public dessinent une architecture régulière et tramée qui fait la transition avec le projet mitoyen du groupe Cardinal et marque un alignement sur rue. Leurs hauteurs s’échelonnent de trois à quatre étages, afin de créer une transition entre le volume haut de l’opération voisine et les bâtiments hospitaliers d’un étage à l’Est.

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Le projet est marqué par la présence de jardinières à tous les étages, posées en nez de balcon. Il s’agit de bacs métalliques cintrés qui suivent les courbes des balcons. Ils assurent une finition qualitative des nez de dalles. Ces jardinières récupèrent les eaux de ruissellement et participent de la rétention de l’eau à la parcelle et du chemin naturel de l’eau. Elles accompagnent l’effet d’îlot de fraîcheur généré par le jardin de cœur d’îlot et apportent un milieu propice au développement d’une biodiversité à tous les étages.
La cour centrale constitue un véritable écrin de nature dans un milieu urbain. Les façades de la cour jardinée centrale sont en cohérence totale avec la végétalisation importante de ce cœur d’îlot. Elles sont constituées de grands balcons dont les profondeurs varient en fonction des usages nécessaires. Ils créent une ondulation et une vibration des façades intérieures.

Le rapport au paysage est renforcé par une architecture sensible et souple : des façades non rectilignes qui ondulent et offrent une ligne de ciel qui reprend les canopées arbustives. Ces ondulations prennent la lumière de façon non homogène en fonction de la météo et des saisons.